dimanche 25 octobre 2009

Quand la technologie entre à l'école

Dans la dernière publication de la revue L’actualité, la journaliste Isabelle Grégoire nous offre un reportage très intéressant sur la génération piton! Celle qui est née avec Internet et tous les gadgets qui ont suivi. On parle ici des 12 à 24 ans, mais avec mes 25 ans, je me considère faisant partie de cette clic.

Lorsque j’étais à l’université, je me suis souvent demandée comment avaient fait les générations précédentes. Pas de boîte courriel avec la possibilité d’ajouter des pièces jointes, pas de traitement de texte avec suivi des modifications, pas de téléphone cellulaire pour se parler des derniers ajouts à apporter à un travail d’équipe… La bonne vieille dactylo et un travail fait à l’avance afin d’être remis à temps. Aujourd’hui, être à la dernière minute à peaufiner une conclusion dans le laboratoire d’ordinateurs et imprimer quelques minutes avant l’heure finale de remise le dit travail est chose courante.

Dans son article, Isabelle Grégoire nous explique comment la technologie chamboule les façons de faire en matière de pédagogie. En effet, les professeurs doivent s’adapter à cette nouvelle génération et présenter leurs cours différemment. Plusieurs commencent d’ailleurs à utiliser et tester différents outils afin de susciter l’intérêt de leurs élèves.

Isabelle Grégoire nous parle entre autres du télévoteur, un petit appareil qui ressemble à une télécommande et qui permet de répondre à une question posée par le professeur (de façon anonyme!). Tous les élèves entrent leur réponse et cinq secondes plus tard, la solution s’affiche à l’écran et présente le pourcentage des résultats. Intéressant pour les élèves, mais également pour le professeur qui peut voir dans l’immédiat si la matière a bien été comprise et se réajuster si nécessaire. Il y a également certains cours enregistrés à l’audio ou en image, déposés par la suite sur le Web. Lorsqu’un élève a moins bien saisi la matière, il a la possibilité de réécouter un passage comme bon lui semble et ainsi mieux saisir le propos. Il y a également des forums de groupe où les professeurs déposent des documents, ouvrent des sujets de discussion pour leurs élèves, déposent les présentations de leurs cours, etc.

Il y a bien sûr certains inconvénients à toutes ces technologies. Par exemple, les petits « Jo connaissant » qui aiment bien relever les fautes des professeurs. Je me rappelle que ceux-là, quand j’étais étudiante, m’énervaient au plus haut point. Aujourd’hui, la vie leur est plus facile puisqu’en quelques clics, ils peuvent vérifier les dires du professeur et le titiller sur des détails qu’il avait omis de mentionner ou une petite erreur qu’il a commise. Les élèves cherchent aussi plus loin que la matière du cours et peuvent parfois connaître certains éléments de plus que leurs professeurs, situation qui peut parfois être embarrassante.

Un autre point négatif est le surplus d’information. En effet, les enseignants qui donnent trop d’info sur leur site font parfois en sorte que les élèves ne se pointent pas au cours. Il faut donc bien doser les outils et y aller avec des renseignements complémentaires plutôt que donner tout cuit dans le bec.

Pour en savoir davantage à ce sujet, je vous invite à lire l’article d’Isabelle Grégoire dans la revue L’actualité du 15 novembre 2009. Un photoreportage ayant pour titre « Une visite des universités techno » est également disponible sur L’actualité.com à l’adresse suivante : http://www.lactualite.com/societe/education/une-visite-des-universites-techno

Bonne lecture!