mercredi 16 décembre 2009

Un email à M. Harper

Le gouvernement conservateur se ferme complètement les yeux face aux enjeux environnementaux actuels. Il nous fait souvent honte à l’étranger, mais là, à Copenhague, il s’est dépassé. Son non-engagement bloque les négociations entre les différents pays (plusieurs prix Fossile à l’appui). L’attaché de presse du Premier ministre Harper vient également de perdre la face en accusant faussement Steven Guilbeaut d’être l’auteur d’un faux communiqué de presse.

M. Harper gouverne le pays comme s’il était le seul à y vivre. Et la volonté du peuple, qu’en fait-il? Majoritairement, la population du Canada veut que des gestes concrets soient posés en matière d’environnement. La pauvre argumentation de M.Harper liée à l'économie revient constamment... Il ne comprend pas qu’investir dans les énergies renouvelables, c’est lucratif, autant pour le portefeuille du pays que pour la qualité de vie de ses citoyens. Notre planète est presque rendue à échéance… Il faut agir, pendant qu’il en est encore temps.

Faites comme moi et écrivez à ce cher M. Harper pour dénoncer son inaction et ses idées rétrogrades. La pression populaire aura peut-être raison de son entêtement.

Un petit geste pour faire avancer une grande cause : pm@pm.gc.ca

jeudi 10 décembre 2009

Un débat qui se poursuit…

Je viens de lire un article sur Cyberpresse où on parle une fois de plus de la pertinence d’offrir aux étudiants le cours d’éthique et de culture religieuse. Le Parti québécois réagit fortement à une récente analyse faite par la sociologue Joëlle Quérin qui conclue que « le cours d'ECR occulte les valeurs québécoises et «endoctrine» les élèves en faveur du multiculturalisme». Un des députés du PQ, Pierre Curzi, en vient même à dire qu’on devrait cesser d’enseigner ce cours.

Ce débat qui continue de se poursuivre m’achale considérablement. Quand j’étais au secondaire, dans un collège international, j’ai eu la chance d’avoir pendant deux ans, des cours plus particuliers de religion. Ceux-ci portaient en effet sur la spiritualité des autres peuples (hindouisme, islamisme, bouddhisme, judaïsme, religions amérindiennes, etc.). Culturellement parlant, cela a été d’une grande richesse. Mélange d’histoire, de mythes, de coutumes, de façon de percevoir la vie… Je pense également que cela a contribué à l’ouverture d’esprit des étudiants qui ont participé à ces cours. De mon côté, j’en garde de très bons souvenirs. Beaucoup plus que l’ensemble des cours de religion catholique que j’ai eus.

Quand je vois des parents qui tiennent mordicus à ce que leurs enfants reviennent à l’enseignement du bon vieux temps, à notre bonne vieille religion catholique, ça m’énerve! Surtout dans une société qui se dit maintenant laïc. Voulez-vous bien me dire pourquoi remettre ce cours au programme? Parce que ça fait partie de notre culture? Parce que c’est la seule façon de véhiculer les bonnes vieilles valeurs québécoises? Voyons donc! Et pas besoin de ça pour se sentir Québécois. Et j’en suis une qui est très fière de l’être. Mais de l’intérêt pour les autres cultures, j’en ai. Et la religion des autres en fait partie. L’enseigner aux étudiants, c’est aussi contribuer à faire taire les préjugés, qui on le sait, foisonnent au sein de notre société.

Peut-être que le cours actuel n’est pas encore au point. C’est normal, après si peu de temps. Mais pourquoi ne pas voir les points positifs de l’enseignement d’un tel cours? Valeur d’ouverture, de respect de l’autre et des différences, voilà ce qui est important dans le monde d’aujourd’hui.