mercredi 16 décembre 2009

Un email à M. Harper

Le gouvernement conservateur se ferme complètement les yeux face aux enjeux environnementaux actuels. Il nous fait souvent honte à l’étranger, mais là, à Copenhague, il s’est dépassé. Son non-engagement bloque les négociations entre les différents pays (plusieurs prix Fossile à l’appui). L’attaché de presse du Premier ministre Harper vient également de perdre la face en accusant faussement Steven Guilbeaut d’être l’auteur d’un faux communiqué de presse.

M. Harper gouverne le pays comme s’il était le seul à y vivre. Et la volonté du peuple, qu’en fait-il? Majoritairement, la population du Canada veut que des gestes concrets soient posés en matière d’environnement. La pauvre argumentation de M.Harper liée à l'économie revient constamment... Il ne comprend pas qu’investir dans les énergies renouvelables, c’est lucratif, autant pour le portefeuille du pays que pour la qualité de vie de ses citoyens. Notre planète est presque rendue à échéance… Il faut agir, pendant qu’il en est encore temps.

Faites comme moi et écrivez à ce cher M. Harper pour dénoncer son inaction et ses idées rétrogrades. La pression populaire aura peut-être raison de son entêtement.

Un petit geste pour faire avancer une grande cause : pm@pm.gc.ca

jeudi 10 décembre 2009

Un débat qui se poursuit…

Je viens de lire un article sur Cyberpresse où on parle une fois de plus de la pertinence d’offrir aux étudiants le cours d’éthique et de culture religieuse. Le Parti québécois réagit fortement à une récente analyse faite par la sociologue Joëlle Quérin qui conclue que « le cours d'ECR occulte les valeurs québécoises et «endoctrine» les élèves en faveur du multiculturalisme». Un des députés du PQ, Pierre Curzi, en vient même à dire qu’on devrait cesser d’enseigner ce cours.

Ce débat qui continue de se poursuivre m’achale considérablement. Quand j’étais au secondaire, dans un collège international, j’ai eu la chance d’avoir pendant deux ans, des cours plus particuliers de religion. Ceux-ci portaient en effet sur la spiritualité des autres peuples (hindouisme, islamisme, bouddhisme, judaïsme, religions amérindiennes, etc.). Culturellement parlant, cela a été d’une grande richesse. Mélange d’histoire, de mythes, de coutumes, de façon de percevoir la vie… Je pense également que cela a contribué à l’ouverture d’esprit des étudiants qui ont participé à ces cours. De mon côté, j’en garde de très bons souvenirs. Beaucoup plus que l’ensemble des cours de religion catholique que j’ai eus.

Quand je vois des parents qui tiennent mordicus à ce que leurs enfants reviennent à l’enseignement du bon vieux temps, à notre bonne vieille religion catholique, ça m’énerve! Surtout dans une société qui se dit maintenant laïc. Voulez-vous bien me dire pourquoi remettre ce cours au programme? Parce que ça fait partie de notre culture? Parce que c’est la seule façon de véhiculer les bonnes vieilles valeurs québécoises? Voyons donc! Et pas besoin de ça pour se sentir Québécois. Et j’en suis une qui est très fière de l’être. Mais de l’intérêt pour les autres cultures, j’en ai. Et la religion des autres en fait partie. L’enseigner aux étudiants, c’est aussi contribuer à faire taire les préjugés, qui on le sait, foisonnent au sein de notre société.

Peut-être que le cours actuel n’est pas encore au point. C’est normal, après si peu de temps. Mais pourquoi ne pas voir les points positifs de l’enseignement d’un tel cours? Valeur d’ouverture, de respect de l’autre et des différences, voilà ce qui est important dans le monde d’aujourd’hui.

samedi 21 novembre 2009

Un hiver tout en lecture

L’hiver s’en vient… et le froid aussi! Quoi de mieux que s’emmitoufler dans un fauteuil douillet, les pantoufles aux pieds, une bonne tasse de chocolat pour nous réchauffer et un bon livre à la main.

Le moment est donc bien choisi pour vous présenter ma chronique littéraire no 2 (no 1 : Lire avec plaisir). Je vous propose ici plusieurs choix de livres qui, je crois, ne vous décevront pas! Il y en a vraiment pour tous les goûts.

Tout d’abord, je vous fais part de ma lecture du moment, soit Beijing Coma de l’auteur Ma Jian. C’est un livre qui date de l’an dernier, mais je dois vous avouer que le prix du format poche était beaucoup plus raisonnable que le 40 dollars du roman original! Le livre se lit très bien « littérairement parlant », mais je veux surtout attirer votre attention sur le contexte historique de ce roman. Je connaissais un peu les événements survenus le 4 juin 1989 sur la place Tiananmen en Chine, mais sans plus. Ce roman de Ma Jian nous plonge au cœur de cette Chine répressive dans laquelle des universitaires se sont battus pour la démocratie et la liberté. Pour comprendre le mouvement de l’intérieur, les raisons du soulèvement, la réalité de l’époque, mais aussi des années précédentes (révolution culturelle, répression contre les « droitistes »), je vous invite vraiment à lire Beijing Coma.

Voici maintenant ma liste de suggestions, pour un hiver tout en lecture!
  • L’énigme du retour de Dany Laferrière (Il vient de remporter un prix Médicis pour ce roman. Sans doute un de ses meilleurs! Superbe plume et que d’intérêt à découvrir Haïti sous son regard.)
  • Le cafard de Rawi Hage (de l’auteur de Parfum de poussière. On quitte cette fois-ci le Liban pour se retrouver dans la peau d’un immigrant ayant décidé de faire sa vie à Montréal. Angoisses intérieures, tourments du passé, humour noir sont au rendez-vous.)
  • Même le mal se fait bien de Michel Folco (Première fois que je lisais Michel Folco et j’ai tout simplement adoré ce roman. Que d’originalité! Une histoire rocambolesque que vous prendrez plaisir à lire.)
  • La dernière trilogie de Michel Tremblay : La traversée du continent, La traversée de la ville, La traversée des sentiments (Comme d’habitude avec Michel Tremblay, ça se lit comme un rien! Personnages toujours aussi attachants et vraiment intéressant ce retour dans le passé, au début du 20e siècle.)
  • La veuve de Gil Adamson (Un premier roman pour cette écrivaine qui nous fait déjà espérer son prochain livre. Western au féminin avec des personnages tous plus intéressants les uns que les autres.)
  • Les Filles de Lori Lansens (Un petit coup de cœur. Des jumelles siamoises, bien différentes l’une de l’autre, qui se confient par l’écriture, dans l’attente d’une mort annoncée. Humour et moments émouvants se côtoient à la perfection.)
  • Enfant 44 de Tom Rob Smith (Un livre de suspense dont l’histoire se passe dans les années 50, dans la Russie communiste, sous le joug du système soviétique. Une enquête qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.)
  • L.A. Story de James Frey (Un livre vraiment très intéressant. Suivez le destin de plusieurs personnages dans un Los Angeles loin d’être peint tout en rose. Faits anciens et nouveaux sur la ville se côtoient. Un endroit où l’espoir et les rêves prennent souvent une autre tournure.)
  • L’élégance du Hérisson de Muriel Barbery (Un livre rafraîchissant, des personnages attachants et des dialogues savoureux.)
  • Mange prie aime d’Elizabeth Gilbert (Spiritualité, questionnement sur la vie, plaisirs, voyages, culture… En terminant ce livre, j’avais le goût de faire le même parcours que l’auteur… C’est tout dire!)

J’attendrai vos commentaires à savoir si vous avez aimé autant que moi ces œuvres littéraires!

samedi 14 novembre 2009

Pour un joyeux retour dans le passé

Je viens de découvrir le site Web J’ai la mémoire qui tourne, les saisons de nos vies en lien avec le canal Historia. Ceux qui me connaissent savent que j’adore l’histoire, les vieilles photos qui s’y rapportent, et tout le contexte social qui vient avec. En découvrant J’ai la mémoire qui tourne, je me suis fais plaisir! On y retrouve en effet des milliers de vidéos datant de 1920 à 1989!

Plusieurs familles québécoises ont contribué à ce beau projet en fouillant dans leurs souvenirs et archives personnelles! Ils en ont sorti plusieurs films qui vivent maintenant sur la toile, à la vue de tous. Ceux-ci sont des plus variés, allant de la partie d’hockey, au mariage, en passant par la baignade sur la plage et la messe dominicale!

Je vous invite également à jeter un coup d’œil au Webépisodes, des mini-reportages de trois minutes environ, sur différentes thématiques, narrés par Marcel Sabourin. J’ai particulièrement aimé « Fume, fume, fume » et « On s’amuse avec rien ». Plusieurs personnalités publiques contribuent à ces Webépisodes avec plaisir en les agrémentant de leurs commentaires.

Je vous invite donc à visiter le site et à me donner vos impressions! Et pourquoi pas, à me faire part de vos propres souvenirs!

Ah la nostalgie du bon vieux temps!

dimanche 25 octobre 2009

Quand la technologie entre à l'école

Dans la dernière publication de la revue L’actualité, la journaliste Isabelle Grégoire nous offre un reportage très intéressant sur la génération piton! Celle qui est née avec Internet et tous les gadgets qui ont suivi. On parle ici des 12 à 24 ans, mais avec mes 25 ans, je me considère faisant partie de cette clic.

Lorsque j’étais à l’université, je me suis souvent demandée comment avaient fait les générations précédentes. Pas de boîte courriel avec la possibilité d’ajouter des pièces jointes, pas de traitement de texte avec suivi des modifications, pas de téléphone cellulaire pour se parler des derniers ajouts à apporter à un travail d’équipe… La bonne vieille dactylo et un travail fait à l’avance afin d’être remis à temps. Aujourd’hui, être à la dernière minute à peaufiner une conclusion dans le laboratoire d’ordinateurs et imprimer quelques minutes avant l’heure finale de remise le dit travail est chose courante.

Dans son article, Isabelle Grégoire nous explique comment la technologie chamboule les façons de faire en matière de pédagogie. En effet, les professeurs doivent s’adapter à cette nouvelle génération et présenter leurs cours différemment. Plusieurs commencent d’ailleurs à utiliser et tester différents outils afin de susciter l’intérêt de leurs élèves.

Isabelle Grégoire nous parle entre autres du télévoteur, un petit appareil qui ressemble à une télécommande et qui permet de répondre à une question posée par le professeur (de façon anonyme!). Tous les élèves entrent leur réponse et cinq secondes plus tard, la solution s’affiche à l’écran et présente le pourcentage des résultats. Intéressant pour les élèves, mais également pour le professeur qui peut voir dans l’immédiat si la matière a bien été comprise et se réajuster si nécessaire. Il y a également certains cours enregistrés à l’audio ou en image, déposés par la suite sur le Web. Lorsqu’un élève a moins bien saisi la matière, il a la possibilité de réécouter un passage comme bon lui semble et ainsi mieux saisir le propos. Il y a également des forums de groupe où les professeurs déposent des documents, ouvrent des sujets de discussion pour leurs élèves, déposent les présentations de leurs cours, etc.

Il y a bien sûr certains inconvénients à toutes ces technologies. Par exemple, les petits « Jo connaissant » qui aiment bien relever les fautes des professeurs. Je me rappelle que ceux-là, quand j’étais étudiante, m’énervaient au plus haut point. Aujourd’hui, la vie leur est plus facile puisqu’en quelques clics, ils peuvent vérifier les dires du professeur et le titiller sur des détails qu’il avait omis de mentionner ou une petite erreur qu’il a commise. Les élèves cherchent aussi plus loin que la matière du cours et peuvent parfois connaître certains éléments de plus que leurs professeurs, situation qui peut parfois être embarrassante.

Un autre point négatif est le surplus d’information. En effet, les enseignants qui donnent trop d’info sur leur site font parfois en sorte que les élèves ne se pointent pas au cours. Il faut donc bien doser les outils et y aller avec des renseignements complémentaires plutôt que donner tout cuit dans le bec.

Pour en savoir davantage à ce sujet, je vous invite à lire l’article d’Isabelle Grégoire dans la revue L’actualité du 15 novembre 2009. Un photoreportage ayant pour titre « Une visite des universités techno » est également disponible sur L’actualité.com à l’adresse suivante : http://www.lactualite.com/societe/education/une-visite-des-universites-techno

Bonne lecture!

vendredi 28 août 2009

Qu’est-ce qu’on faisait avant Internet?

Dépendante à Internet moi? Aujourd’hui, oui! Je ne peux plus m’en passer. Déconnectez-moi pendant deux jours et la terre arrête de tourner! Pathétique la fille? Bah, peut-être bien, mais je pense que je suis loin d’être la seule dans mon cas, non? Cette petite dépendance ne m’empêche pas bien sûr de profiter de la vie. Ceux et celles qui me connaissent savent bien que j’aime les plaisirs liés à la bouffe, à la culture et aux voyages. Cependant, je dois dire que je consacre désormais de nombreuses heures sur le net au cours d’une semaine. C’est donc rendu un de mes petits plaisirs!

Je me rappelle qu’à 13 ans, et j’en ai maintenant 25, Internet en était à ses balbutiements. C’est à peine si on pouvait avoir accès à la météo, et ça après plusieurs minutes d’attente. En une dizaine d’années, le Web a évolué à une vitesse fulgurante.

Aujourd’hui, une organisation qui n’est pas présente sur le Web est OUT. Un groupe de musique qui n’a pas quelques chansons sur My Space aura sans doute plus de difficulté à se faire connaître. Un hôtel qui n’est pas répertorié dans les sites de voyage aura moins de visiteurs. On ne peut tout simplement pas passer à côté de cette toile planétaire! Vu l’avancement de la technologie, il faut aussi évoluer avec le Web. Une organisation qui s’en tient encore à un site statique, où l’information ne bouge pas, est quant à moi à côté de la plaque. Aujourd’hui, les internautes jugent souvent un établissement, un parti politique, une campagne de sensibilisation ou autres par son site Web. Pour gagner des points, il faut donc avoir sa place sur la toile et tenter de se démarquer des autres.

Quant à moi, dans ma vie personnelle, je suis une grande voyageuse parce que j’ai le Web! Avoir la possibilité d’acheter mon billet d’avion en ligne, de me renseigner sur les meilleurs spots à voir, de magasiner, comparer et « booker » mes hôtels, de lire les forums des autres voyageurs, n’est-ce pas extra? Peut-être pas pour les agences de voyage, mais pour moi, si!

Au quotidien, je vais lire mes nouvelles sur Cyberpresse, je lis les critiques cinéma et consulte les horaires avant d’aller voir un film, je vérifie mon compte bancaire en ligne sur Accès D, je vais voir mes quatre (!!!) boîtes courriel et mon compte Facebook. Je suis aussi, grâce au fil RSS, plusieurs sites grâce à google Reader qui m’indique les nouveautés du jour. Je regarde les Web reportages de Bombe.tv et Kwad9 (il faut bien se divertir!). J’écoute l’émission LOST sur le site de Radio-Canada que j’ai manquée pour avoir mal programmé mon vidéo…

Google et Wikipédia sont aussi devenus mes grands amis! Source d’information inépuisable, j’y trouve presque toujours réponse à mes questions, souvent dans un contexte de discussion entre amis où l’obstination est au rendez-vous! Sans parler de Youtube, qui se passe de commentaires!

Le Web est tout simplement génial. Depuis que nous l’avons, nous ne saurions nous en passer. Et il continuera de nous surprendre, j’en suis certaine!

Et vous, à quoi consacrez-vous votre temps sur Internet? Êtes-vous aussi dépendant que je le suis?

J’attends vos commentaires! N’hésitez surtout pas à en faire! Un blogue, c’est fait pour ça! ;)

mercredi 29 juillet 2009

Un bel hommage

Souvenir d'enfance... Moi, ma sœur et une amie, assises devant la télévision, la VHS des vidéoclips de Michael Jackson dans le vidéo... Une révélation pour moi et un plaisir fou à regarder ces chorégraphies endiablées du Roi de la pop.

Josée, la belle-maman de cette amie d'enfance et une amie de la famille, qui est malheureusement décédée il y a un peu plus d'un an, emportée par un cancer, est celle qui m'a initiée à MJ. Passionnée de cet artiste, elle avait même pleuré de joie en assistant à un de ses spectacles.

Grâce à elle, j’ai su apprécier le travail de cet artiste et développer encore plus mon intérêt pour la danse. Parce qu’en effet, la danse est un élément marquant dans la carrière de Michael Jackson. On n’a qu’à voir ses vidéoclips pour réaliser tout le talent et la créativité qu’il avait. Plusieurs danseurs professionnels avouent d’ailleurs avoir été grandement influencés par l’œuvre de Michael Jackson.

Cette semaine, je suis très fière d’avoir participé à un hommage qui lui a été rendu. En réponse à un flash mob (mobilisation éclair) réalisé à Stockholm, plus d’une centaine de Montréalais se sont mis à danser sur les airs de Beat It à la Place des arts, au Square Victoria, à la Place Jacques-Cartier et au Champ-de-mars. Par effet domino, sous le regard incrédule des passants, la foule « d’inconnus danseurs » est devenue de plus en plus grande! Que de plaisir j’ai eu à faire ce flash mob! Un moment que je n’oublierai pas, c’est certain!

Voici un aperçu de ma performance!


La vidéo officielle de cet hommage montréalais à Michael Jackson : http://www.youtube.com/watch?v=xYVi_6KZyTs

Et vous? Avez-vous été témoin de ce flash mob? Quelles sont vos impressions par rapport à celui-ci?

Pour ma part, je trouve qu’une telle initiative est remarquable. Cela a été une occasion de rassembler une multitude de personnes de toutes les nationalités, à l’image de Montréal, pour un projet commun respirant la joie de vivre. Ce qui m’enchante également, c’est la réponse au premier flash mob de Stockholm, qui a eu un effet domino puisque Hong Kong, Paris, Taïwan, Hollywood et bien sûr Montréal ont répondu à l’appel en faisant leur propre flash mob Beat it. Un mouvement international rassembleur, parlez-moi de ça!

Je déplore donc les pessimistes qui critiquent une telle initiative (et il y en a eu plusieurs sur les blogues ou en réponse à certains articles). Vraiment… il y en a qui voit du négatif dans tout. C’était un beau moment, on a eu du plaisir et les spectateurs en ont eu! Voilà! :)

mardi 21 juillet 2009

Début des vacances

En cette belle journée ensoleillée, j'en ai profité pour m'offrir une visite au Jardin botanique de Montréal. Croyez-le ou nous, je n'y avais jamais mis les pieds en été! Seulement à l'automne pour voir les magnifiques lanternes chinoises.

Se promener dans ce lieu si prisé des touristes a vraiment eu sur moi un effet appaisant, en plus d'être un plaisir pour les yeux. Ça m'a également rappelé certains voyages où j'ai eu la chance de voir des jardins splendides comme à Séville, Cordoue et Vienne.

Je voulais donc partager avec vous ce petit moment de bonheur que j'ai eu aujourd'hui. Après avoir quitté pour un instant la ville bruyante, je suis entrée dans un univers coloré, qui impressionne par sa beauté. Croqué sur le vif avec mon téléphone cellulaire (cette petite bête a parfois de bons côtés!), voici un petit aperçu du jardin chinois.

jeudi 2 juillet 2009

Lire avec plaisir

Dans ma vie, il y a une chose dont je ne pourrais me passer : la lecture! De la littérature, j’en mange! Flâner dans les librairies à la recherche de la perle rare, c’est un vrai petit bonheur pour moi! Je pourrais y passer des heures…

Je sais qu’il y a bien des gens qui ne lisent pas ou très peu. Peut-être qu’ils n’aiment pas la lecture parce que les seuls livres qu’ils ont lu dans leur vie leur ont été imposés ou qu’ils ne les rejoignaient pas dans le ton ou le sujet. Pourtant, je pense bien qu’il y en a pour tous les goûts. Il suffit de trouver quelque chose qui nous interpelle, qui nous allume.

Lire, c’est aussi une question d’imagination. C’est entrer complètement dans un autre univers et le visualiser à notre façon. Anecdote : j’ai déjà été si captivée par un livre que je n’ai même pas eu conscience, assise sur un banc de métro, qu’un wagon avait eu le temps d’arriver, de prendre des passagers et de repartir. C’est seulement quelques minutes plus tard que j’ai remarqué, sentant le vide autour de moi, que j’étais maintenant seule à attendre le métro.

Dans ce billet, j’en profite pour vous faire quelques suggestions, question d’occuper certaines de vos journées estivales. La liste aurait pu être infinie, mais j’ai dû faire des choix! J’y suis allée pour des lectures assez récentes qui présentent chacune des univers assez différents. Les voici donc :

· Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows
· Là où les tigres sont chez eux de Jean-Marie Blas de Roblès
· La vie d’un homme inconnu d’Andreï Makine
· Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel et La petite fille de monsieur Linh du même auteur (J’ai découvert celui-ci sur le tard, mais j’en suis maintenant une grande fan.)
· Sous un ciel de marbre de John Shors
· Du bon usage des étoiles de Dominique Fortier
· Ulysse from Bagdad d’Éric-Emmanuel Schmitt
· L’histoire de l’amour de Nicole Krauss
· Êtes-vous mariée à un psychopathe (recueil de nouvelles) de Nadine Bismuth
· D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère

Je voulais aussi vous faire part de mon flair hors du commun! ;) Longtemps avant la sortie du film Slumdog Millionnaire, j’ai lu un livre qui m’a d’abord attiré par sa couverture colorée et son titre à n’en plus finir : Les fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire. Je l’ai acheté, je l’ai lu et je suis tombée en amour avec cette histoire et la façon dont elle était racontée. Je l’ai fait lire à ma sœur Mélanie, à ma collègue de travail, qui à son tour l’a fait lire à des amies, etc… Je vous conseille donc, même si vous avez vu le film, de lire ce livre de l’auteur Vikas Swarup. Plus de détails, mais aussi des histoires différentes de celles que vous avez vues sur grand écran.

Bonne lecture!

mercredi 10 juin 2009

Une nouvelle peur

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, je commence à avoir un peu peur de l'avion... Il me semble que depuis quelques temps, plusieurs catastrophes aériennes ont eu lieu : Spanair à Madrid, Turkish Airlines à Amsterdam, Colgan Air aux États-Unis et la dernière et non la moindre, Air France près du Brésil.

Dans ma vie, j'ai pris plusieurs fois l'avion sans problème. Cependant, j'angoisse maintenant davantage lorsque je suis assise dans mon siège de passager. Lors de mon dernier séjour à l'étranger, soit l'Angleterre au mois de février, le stress se mettait de la partie lorsqu'il y avait plus de 10 minutes de turbulences en continue. Celles-ci peuvent parfois être assez effrayantes. Je m'agrippais au siège en souhaitant qu'elles cessent le plus rapidement possible. Mon vœu n'a toutefois pas été exaucé très rapidement...

Mon imagination fertile me faisait voir tous les scénarios possibles. Et je ne sais pas si vous pensez comme moi, mais à quoi bon nous montrer toutes les règles de sécurité quand nous savons très bien qu'il est peu probable que nous ayons le temps de respirer dans notre masque d'oxygène, de nous diriger tranquillement vers la sortie ou de sauter dans l'eau avec notre veste de sécurité afin de prendre place dans un canot gonflable... Plutôt juste le temps de voir défiler notre vie en deux secondes, de verser quelques larmes, de crier un bon coup et d'aller rejoindre le grand tunnel! Bon, je sais, j’exagère un peu! ;)

L'exception à la règle est sans doute l'amerrissage effectué par un pilote de l'US Airways sur la Hudson River. Un véritable exploit qui a permis de sauver la vie de ses 155 occupants! Petit clin d’œil également au commandant Robert Piché qui a réussi, le 24 août 2001, un atterrissage d’urgence aux Açores, après un vol plané de plus de 20 minutes, sauvant ainsi la vie de 291 passagers et 13 membres d’équipage.

Finalement, on nous dit souvent "Il y a plus de chance de mourir d'un accident de la route que d'un accident d'avion". J'y croyais à cette petite phrase réconfortante chaque fois que je montais à bord, mais ces jours-ci, la voiture me semble parfois plus sécuritaire. Dans un sens, prendre l'avion, c'est laisser totalement sa vie entre les mains de ceux qui sont aux commandes. Pas trop de pouvoir sur la suite des choses. À quand le retour de la traversée de l'Atlantique en bateau? ;)

Bon, j'avoue que j'ai joué un peu à la pessimiste dans ce billet. Ne m'en voulez pas adeptes de l'avion! Pour une voyageuse comme moi, ça reste encore le meilleur moyen pour se rendre d’un point A au point B!

jeudi 28 mai 2009

Du bonbon de poésie

Samedi dernier, les passeurs de poésie ont tout simplement illuminé ma soirée! Assise à la deuxième rangée du théâtre des Quat’ Sous, en compagnie de ma chère amie Amélie, j’étais au première loge pour assister au spectacle Dans les charbons de Loui Mauffette.

Joie, tristesse, surprise, angoisse, je suis passée par toute la gamme des émotions pendant ces deux heures qui m’ont semblé si courtes. Déclamée, chantée, murmurée, la poésie a eu droit à son heure de gloire. Je dis heure de gloire, car je pense effectivement que chaque personne présente dans la salle ce soir là ira découvrir ou redécouvrir à sa façon la poésie d’ici ou d’ailleurs. Si peu sujette à m’intéresser à ce genre littéraire, j’ai eu moi-même le goût de pousser plus loin ma culture poétique. Car en effet, Dans les charbons m’a fait voir tout autrement la poésie.

Avant de venir voir la pièce, je me demandais bien comment tous ces textes allaient former un tout bien cohérent. Loui Mauffette et son assistant, Francis Ducharme, ont réussi à merveille ce travail en présentant ces différentes œuvres sous forme de tableau théâtral. Le talent des interprètes et le bonheur évident qu’ils avaient à être sur scène ont aussi fait de chaque moment un pur délice.

J’ai été particulièrement impressionnée par une jeune interprète du nom de Clara Furey, qui a offert une performance incroyable. En plus d’être actrice, elle nous a montré ses talents de musicienne, chanteuse et danseuse contemporaine. Une polyvalence qui la mènera sûrement très loin.

La grande Andrée Lachapelle m’a quant à elle vraiment émue lors de son interprétation du poème Cet amour de Jacques Prévert. Une actrice hors du commun qui impressionne encore et encore!

Pour ceux et celles qui auraient le goût comme moi de découvrir et redécouvrir la poésie, voici ci-dessous certains des poèmes présentés lors du spectacle. Si vous désirez assister à celui-ci, peut-être reste-il encore des billets! Supplémentaires les 30 mai, 1er et 3 juin. Informez-vous!

Répit de Gaston Miron, Je voudrais pas crever de Boris Vian, Il existe pourtant des pommes et des oranges de Marie Uguay, Martine à la plage de Evelyne de la Chenelière, Nataq de Richard Desjardins, Hypothèque de Réjean Thomas, La Mouche de Marguerite Duras, Chicane de Noël d’Étienne Lepage, La jeune fille et la lune de Claude Gauvreau, et plusieurs autres… À vous d’explorer!

mercredi 20 mai 2009

Une belle initiative Web 2.0

J’ai assisté hier à une table ronde sur les médias sociaux, animée par Marie-Josée Gagnon, présidente de CASACOM. Cette rencontre conviviale m’a permis d’en savoir davantage sur le Web 2.0 et sur l’utilisation qu’on peut en faire en termes de stratégie de communication. Plusieurs exemples nous ont été donnés afin de rendre tout ça plus concret, dont un concernant une initiative de la Société de transport de Montréal (STM).

J’ai en effet remarqué, il y a peu de temps, l’apparition de nouveaux messages de la STM dans le métro. Messages sur le sol et sur les murs visant à nous parler de nouveaux projets et de gestes verts. Je trouvais ça bien! Mais là, après avoir vu leur tout nouveau site Web, dont j’ai appris l’existence hier, je trouve ça encore mieux!

En plus d’avoir un site visuellement accrocheur, où l’on retrouve les infos de base dont nous avons bien besoin, l’organisation a créé une plateforme hyper dynamique qui laisse place au dialogue. Tournée vers le développement durable, la STM a créé une section « Mouvement collectif » où il est possible de s’exprimer en tant qu’utilisateur des transports en commun.

Tous les grands projets et gestes verts sont expliqués à l’usager. Il suffit de cliquer sur les différentes fleurs pour avoir plus d’information ou faire un commentaire. Pas de censure, le négatif ayant autant sa place que le positif! Quelle belle façon de prendre le pouls de sa clientèle! Alors ne vous gênez pas, profitez-en pour faire entendre votre voix!

Cette initiative s’inscrit dans un monde qui nécessite de grands changements sur le plan environnemental et collectif. J’ose espérer que d’autres organisations iront de l’avant en ce sens et cela, très prochainement.

samedi 9 mai 2009

Les disparus qui auraient pu…

« Mais il y a aussi ceci : les pensées qui ne seront jamais pensées, les découvertes qui ne seront jamais faites, l’art qui ne sera jamais créé. Les problèmes, inscrits dans un cahier quelque part, un cahier survivant aux gens qui les ont inscrits, qui ne seront jamais résolus. »

Cette citation, tirée du livre Les disparus de Daniel Mendelsohn, que je viens d’ailleurs de terminer, m’a amenée à réfléchir sur un aspect que je n’avais jamais pris en compte auparavant ou si peu. Le fait que tant de choses auraient pu exister sans la mort de millions de personnes lors de guerres, de dictatures, de génocides…

Des théories jamais mises de l’avant, des tableaux inachevés, des livres jamais écrits, des inventions jamais inventées, une multitude de choses que nous ne verrons jamais et des gens qui sont partis dans l’oubli malgré un génie certain. Dans un sens, un monde où des personnalités telles qu’Albert Camus, Edith Piaf, Picasso, Freud ou Einstein n’ont pu éclore.

Triste n’est-ce pas ? Malgré le fait que nous ne connaissons pas ce qui n’a pas existé, il peut être intéressant de penser à un monde qui aurait été différent sans certaines barbaries des hommes.

Car en effet, jusqu’où peut aller la nature humaine ? Dans son livre Opération Walkyrie, Jean-Paul Picaper aborde cet aspect en citant Joachim Fest, historien et journaliste allemand : « L’optimiste séculaire induit par la civilisation qui se rengorgeait tant d’avoir dompté les instincts barbares, toute la confiance basique dans un monde en évolution qui, malgré tous les obstacles et les revers, allait tout de même vers une amélioration, ont pris fin avec Hitler, et nul ne sait ce qui pourrait y faire encore croire. »

On croyait ainsi que l’homme était devenu civilisé et qu’il s’améliorait, qu’il devenait meilleur. Il a suffi de peu pour remettre en question cette idée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des horreurs inconcevables sont survenues. Et malgré les leçons que les gens ont pu tirer de l’Histoire, d’autres atrocités ont été commises depuis la fin de cette guerre. Les raisons en cause : la religion, la nationalité, les idéologies, les convictions, les différences quoi!

Je rends donc hommage aux disparus, qui ont payé de leurs idées, de leur personnalité et de leur courage.

jeudi 30 avril 2009

L'évolution des technologies, pour le meilleur et pour le pire

Chers lecteurs de mon blog, je me tape sur les doigts pour avoir pris autant de temps avant d’écrire un nouveau billet. Assiduité Valérie! Les idées ne manquent pas pourtant, mais il ne suffit pas d’y penser, il faut les mettre en mots.

De plus, les sujets d’actualité, parfois source d’inspiration, deviennent si rapidement désuets qu’il faut être vite sur la gâchette pour en faire l’objet d’un billet. Tel qu'Aurélie Alaume le spécifie dans son propre blogue, en réponse à un commentaire de son billet Quand Michelle Blanc me fait culpabiliser : « sur internet tout est si rapide que, le temps de formuler une opinion bien articulée, la blogosphère est déjà passée à autre chose..c’est frustrant ! ». En effet, c’est frustrant!

Tout cela m’amène à vous parler de la conférence à laquelle j’ai assistée hier soir, présentée par la Toile des communicateurs, soit 30 ans de communications politiques : regard sur un univers bouleversé offerte par Line-Sylvie Perron, conseillère principale au cabinet de relations publiques NATIONAL.

Madame Perron, de par sa grande expérience en politique, entre autres comme attachée de presse de René Lévesque, a fait le point sur l’évolution des communications dans ce domaine bien particulier. Elle a abordé entre autres l’avancée des technologies et l’influence qu’elles ont eue sur la façon de travailler des communicateurs, mais également des personnalités politiques.

Aujourd’hui, vu l’instantanéité de l’information et tous les outils mis à notre disposition, les politiciens doivent réagir très rapidement lorsqu’il s’agit de diffuser des nouvelles, de réagir aux dires des autres politiciens, de répondre aux questions des journalistes et bien sûr, d’informer l’électorat.

Avec en main ces belles petites bêtes que sont les téléphones cellulaires, les personnalités politiques et toute leur équipe sont disponibles 24 h sur 24. Elles travaillent donc sans relâche en étant constamment au cœur de l’action.

L’aspect négatif de tout ça, comme l’a mentionné madame Perron, c’est que les politiciens n’ont plus le temps de réfléchir. On leur demande une réponse immédiate, tout en déplorant la langue de bois… Et gare à celui qui a fait une gaffe au petit écran! Elle sera vue en boucle par des milliers d’internautes et présente à jamais sur la toile.

Le monde politique n’est pas le seul à subir les effets de l’évolution des technologies. Les grandes entreprises et les différents médias doivent eux aussi transformer leur façon de faire en matière de communication et réagir rapidement à leur environnement immédiat.

Je dois dire que l’exercice d’avoir un blog et de tenter de l’alimenter tout en ayant un horaire chargé (dix fois moins qu’un politicien par contre!) me fait vraiment réaliser l’ampleur du travail qu’ils ont à faire chaque jour! Finalement, je lève mon chapeau à tous ceux et celles qui sautent à pied joint dans l’arène politique! Le feriez-vous?

mercredi 8 avril 2009

Un petit moment de bonheur

Hier matin, j’ai regardé une vidéo qui m'a fait sourire et démarrer la journée du bon pied! Dans une gare centrale en Belgique, sous l'œil des usagers, des personnes toutes plus différentes les unes que les autres commencent à danser. Graduellement, le nombre de danseurs augmente et les gens qui les observent sont surpris, mais tout à fait ravis par l’action qui se déroule devant leurs yeux. Il est fort possible que cette séquence ait été conçue pour une publicité!

Malgré tout, j'aime l'idée de ce grand rassemblement pour réaliser un projet commun qui respire la joie de vivre! Dans un monde où la division règne souvent, une initiative comme celle-ci fait du bien.

Cette vidéo m'a d'ailleurs fait penser à ce cher Matt qui a parcouru le globe et invité les gens de partout dans le monde à danser avec lui. Quelles belles images et quels moments touchants! Grâce à cet outil merveilleux qu'est Internet, des milliers de personnes ont pu vivre un petit moment de bonheur en regardant cette vidéo. De mon côté, elle m'a émue et m'a donné l'espoir qu'un jour, il y aura peut-être un peu plus d'humanité sur Terre, plus de personnes comme Matt qui nous feront comprendre que peu importe d’où l'on vient ou qui on est, quelque part, on se ressemble tous...

mardi 31 mars 2009

Des petits gestes qui comptent

Ma conscience écologique s'est développée grandement au cours des dernières années. Qu'en est-il de la vôtre ? De mon côté, j'essaie quotidiennement de poser des gestes "verts" ou de poursuivre mes bonnes et "nouvelles" habitudes afin de protéger l'environnement.

Je suis donc estomaquée parfois quand je m'aperçois que certaines personnes ne recyclent pas encore, qu'elles jettent directement dans la rue leurs déchets quand il y a une poubelle à 2 pieds, qu'elles prennent leur voiture pour aller au dépanneur du coin, ou encore qu'elle laisse l'eau du robinet ou de la douche couler de façon interminable...

Pour ma part, je suis consciente que j'ai encore beaucoup à faire afin de devenir plus écolo. D'ailleurs, je me réprimande parfois lorsque je suis un peu négligente. Par contre, je peux affirmer que j'ai maintenant une conscience verte !

Puisque la planète et surtout les générations futures qui y vivront sont trop importantes pour que nous ne fassions pas tous notre part, je vous invite à participer au Défi Climat 2009. Une belle initiative à laquelle ont pris part plusieurs organisations, dont celle où je travaille. Vous pouvez participer à titre individuel et vous fixer vos propres défis! C'est un pas vers le bon chemin! Suivez-le!

jeudi 19 mars 2009

Un entêtement qui fait peur

Ces deux dernières semaines, j'ai été complètement outrée par ce que j'ai lu dans l'actualité sur le Vatican. Tout d'abord, cette histoire d'une jeune fille brésilienne de neuf ans, abusée par son beau-père, enceinte de jumeaux, qui s’est faite avortée afin de ne pas mettre sa santé en péril. Suite à cette histoire, le Vatican a décidé d’excommunier la mère de cette fillette ainsi que toute l’équipe médicale qui a pratiqué l’intervention. Le beau-père quant à lui est pardonné… L'article La loi de Dieu, la bêtise des hommes, de Rita Elkouri, journaliste à La Presse, exprime bien le fond de ma pensée.

En plus de cette histoire, voilà que le Pape Benoit XVI fait une visite officielle en Afrique, un continent où le SIDA touche des millions de personnes, pour dire à la population que le port du préservatif est interdit. Que d'inconscience il faut pour lancer de tels propos. Les réactions ont d'ailleurs été nombreuses un peu partout sur la planète.

Chaque jour en Afrique, des ONG sont sur place afin d'informer les gens, de les conscientiser au port du condom, un des seuls moyens pour se protéger contre cette maladie. Ce n'est pas un travail facile, loin de là! Le message passe encore difficilement. Et voilà que le Vatican s'en mêle, avec toute sa puissance, en envoyant un message contraire à ce qui est véhiculé chaque jour là-bas. On parle de vie en danger. On parle de femmes qui accouchent d'enfants ayant déjà le SIDA à la naissance. Ne pas se protéger = la mort. Le Vatican veut préserver la vie ? C'est un non sens...

Et qu'est-ce que l'Église de chez nous en dit ? Elle ne dit rien ou si peu. Elle ne se mouille pas sur la place publique. Qui ne dit mot consent...

vendredi 6 mars 2009

L'envie...

Comme elle écrit bien! Quelle personne articulée quand elle parle! Regarde comme elle est belle! Mais quel talent artistique! Pourquoi suis-je incapable de peindre comme ça moi aussi ? Quel style! On dirait une vraie carte de mode. Pourquoi j’échappe toujours la balle et elle, elle la rattrape à tout coup ? Comment fait-elle pour tout savoir, tout retenir, pour être si intelligente ?

Ce genre de commentaires traverse parfois inopinément mon esprit lorsque j’observe la nature humaine qui m’entoure… Ces pensées s’infiltrent doucement dans ma tête, ravivant la part envieuse de mon cerveau. Pourtant, je suis bien dans ma peau, satisfaite de mon aspect physique en général et de ce que j’ai accompli jusqu’à présent dans la vie. Malgré tout, je trouve toujours le moyen de me comparer aux autres et de souhaiter être doté de milles et un talents! Qu’en est-il de vous ?

Pourtant, il est évident que chaque personne en envie une autre dans la vie, créant ainsi une immense chaîne d’envieux. Cela peut parfois sembler un peu pathétique, mais c’est plus fort que nous! La gazon est toujours plus vert dans la cour du voisin!

Même si le sentiment d’infériorité coule à l’occasion dans nos veines, sachez que nous avons chacun quelque chose qui fait l’envie d’un autre…

Petit exercice proposé qui fait du bien (oui oui, je vous le dis! Je l’ai déjà essayé!) : se valoriser entre amis! Comment ? Jouer au jeu des qualités! Chaque personne de votre groupe d’amis trouve deux qualités qui vous sont associées. Vous allez en apprendre beaucoup sur la perception positive que les autres ont de vous et vous ressortirez de l’exercice avec une belle assurance et le sourire aux lèvres! ;)

jeudi 5 mars 2009

Un début à tout...

Pourquoi ne pas commencer à écrire un blog ? Voilà la question que je me suis posée! Puisque je travaille dans le milieu des communications et du Web, je me suis dit qu'il était venu le temps pour moi d'explorer cet outil grandement utilisé sur la toile. C'est également un défi personnel que je me lance. Écrire régulièment mes pensées de façon intelligente et cohérente! Ouf! ;) Je suis donc consciente qu'il me faudra être assidue dans ma tâche de blogueuse...

De ce fait, je vous dis à très bientôt!

VV