lundi 2 juillet 2012

Les plaisirs de l'été

Ah l'été! Si bref, mais si agréable. C'est peut-être parce qu'il est si court qu'on l'apprécie autant.

L'été, c'est la saison du bonheur et des plaisirs tout simples. C'est également pour moi le temps de rafraîchir la garde-robe. Au diable les dépenses!

C'est aussi la saison où les projets se font nombreux. Dans mon cas : entraînement à la course à pied, mise en forme (cours de pilates), potager dans la cour et décoration de certaines pièces de la maison (ça, ça tarde...). Sans oublier un beau voyage en Italie de deux semaines qui s'est décidé sur un coup de tête (départ vendredi!). J'ai déjà l'image de moi, assise sur une terrasse, un verre de vin à la main, dégustant un repas divin tout en discutant avec mes chères compagnes de voyage. La belle vie quoi!

Ci-dessous, quelques images qui représentent bien l'été selon moi. Elles proviennent de Pinterest (je vous ai déjà dit que j'étais rendue accro à ce site Web?!).

Bonne saison estivale à tous!






Source: yocobi.com via Valérie on Pinterest



























Source: houzz.com via Valérie on Pinterest






dimanche 3 juin 2012

Enfin, le Québec se réveille

Je suis travailleuse et j'appuie à 100 % le mouvement étudiant. J'ai participé à plusieurs manifestations et je porte fièrement mon carré rouge depuis le début de la grève. À quelques reprises, j’ai pensé que le conflit allait se terminer, mais chaque fois, il y a eu un nouveau souffle. Le comportement du gouvernement libéral y est bien sûr pour quelque chose. Il a en effet réussi à se surpasser dans son incapacité à gérer la crise étudiante.

Cette crise a justement eu un impact considérable sur nous, Québécois : un réveil. Je n'ai qu'un mot à dire : ENFIN! Il était temps. Enfin on se positionne. Enfin on se pose des questions sur ce qu’on veut être comme société, ce qu’on désire comme avenir. Enfin on remet en question le pouvoir en place, la vieille façon de faire de la politique. Enfin on se mobilise, enfin on crie à l’injustice.

Même des gens très peu politisés ont commencé à discuter politique, à réfléchir sur la crise actuelle, à poser un regard critique sur ce qui les entoure. C’est un grand pas en avant. Qu’on soit pour ou contre la hausse des frais de scolarité, le débat va plus loin maintenant. Surtout avec cette loi matraque, la Loi 78, qu’a imposée le gouvernement libéral.

Un grand merci aux étudiants du Québec de s’être tenu debout. De nous avoir réveillés. Il fallait votre mouvement pour nous ouvrir les yeux, pour constater que le Québec actuel n’est pas ce que nous voulons pour l’avenir.

Ce mouvement a eu un bel effet sur moi : fille politisée, mais qui n’avait pratiquement jamais manifesté, jamais autant dit ma façon de penser, j’ai maintenant le goût de m’engager. De participer au débat d’idées. D’aider à bâtir un Québec où on a à cœur le bien collectif. Et j’espère sincèrement qu’on sera nombreux à le faire.

mercredi 15 février 2012

L'augmentation des frais de scolarité, non!

Ce matin, en écoutant la radio, j’ai appris que les étudiants en gestion de l’UQÀM étaient contre la grève. Je me suis dit que les choses n’avaient pas beaucoup changé depuis 2005. Cette année-là, j’étais étudiante en communication, profil relations publiques, à l’UQÀM, et la grève, je la souhaitais. Loin de penser comme mes collègues de classe pourtant, qui étaient pour la plupart contre la grève. On peut supposer qu’une grande majorité d’entre eux avaient la chance d’avoir leurs études payées par leurs parents et ne voulaient pas retarder leur cheminement. Quand le problème ne nous concerne pas…

De mon côté, j’ai payé mes études universitaires. Comment? À l’aide d’un prêt étudiant. Je me suis évidemment retrouvée avec une dette d'étude  à la fin de ma scolarité. Imaginons que ce montant, qui est déjà considérable pour un jeune entrant sur le marché du travail, double ou même triple. Avec un coût de la vie qui ne cesse d’augmenter et un salaire qui ne suit pas en conséquence, on est loin d’une situation idéale. Prenez l’accès à la propriété : il est déjà difficile pour ma génération de devenir propriétaire, alors imaginez sortir de l’université endetté jusqu’au cou. Oubliez la maison pour encore plusieurs années!  

Pourquoi chacun n’aurait pas droit à l’égalité des chances?  Pourquoi quelqu’un qui, à la loterie des naissances, a eu la chance de naître dans un milieu aisé, aurait davantage de possibilités qu’une personne née dans un milieu modeste? Deux personnes, avec le même potentiel, mais dont la condition sociale tracera d’avance la destinée. C’est ce que nous voulons au Québec? Rima Elkouri, chroniqueuse à La Presse, aborde cette question ici.

La réalité, c’est aussi que plusieurs étudiants n'ont d'autre choix que de travailler durant leurs études, à raison d'une vingtaine d'heures par semaine, et ils peinent déjà à arriver en plus de voir leurs notes affectées par leur emploi du temps chargé. Des notes plus faibles, c’est parfois une occasion de bourse d’étude manquée.

L’augmentation des frais de scolarité peut faire en sorte qu’un étudiant avec peu de moyens financiers y songera peut-être à deux fois avant d’entreprendre des études universitaires. Ou il reconsidérera peut-être son choix d’aller étudier dans un domaine qui le passionne vraiment, parce que moins payant au final. Si on sort déjà fortement endetté d’études au baccalauréat, qu’en dire des études aux cycles supérieures? Le Québec est l’une des provinces, sinon la province, avec le plus haut taux d’étudiants au 2e et 3e cycle. Pourquoi ne pas en être fier et vouloir conserver cet acquis?

Sincèrement, je pense que nous avons un choix à faire en tant que société. Si l’éducation est une priorité, ce n’est pas aux étudiants qu’il faut refiler la facture. Arrêtons de nous comparer aux autres provinces canadiennes. Sont-elles des exemples à suivre? Non! Nous voulons une société éduquée qui contribuera à l’avancement du Québec? Agissons en conséquence! 

dimanche 29 janvier 2012

Coup de foudre musical

J'ai eu un coup de foudre musical pour Ingrid St-Pierre. Je l'ai découverte il y a quelques mois de cela, après avoir lu un article à son sujet dans le magazine L'actualité. J'ai pris plaisir à écouter les textes de ses chansons, ce que je ne fais pas pour tous les artistes. En effet, j'accorde parfois davantage d'attention à la musicalité de certaines chansons qu'aux textes.

Ingrid St-Pierre a écrit des chansons autobiographiques et fictives, drôles et touchantes, que je vous invite à écouter. Le titre de son album : Ma petite mam'zelle de chemin.

Je vous laisse ici sur Ficelles, une très jolie chanson, qui porte sur l'Alzheimer de sa grand-mère et, sur une note plus humoristique, sur Pâtes au basilic.