mercredi 16 décembre 2009

Un email à M. Harper

Le gouvernement conservateur se ferme complètement les yeux face aux enjeux environnementaux actuels. Il nous fait souvent honte à l’étranger, mais là, à Copenhague, il s’est dépassé. Son non-engagement bloque les négociations entre les différents pays (plusieurs prix Fossile à l’appui). L’attaché de presse du Premier ministre Harper vient également de perdre la face en accusant faussement Steven Guilbeaut d’être l’auteur d’un faux communiqué de presse.

M. Harper gouverne le pays comme s’il était le seul à y vivre. Et la volonté du peuple, qu’en fait-il? Majoritairement, la population du Canada veut que des gestes concrets soient posés en matière d’environnement. La pauvre argumentation de M.Harper liée à l'économie revient constamment... Il ne comprend pas qu’investir dans les énergies renouvelables, c’est lucratif, autant pour le portefeuille du pays que pour la qualité de vie de ses citoyens. Notre planète est presque rendue à échéance… Il faut agir, pendant qu’il en est encore temps.

Faites comme moi et écrivez à ce cher M. Harper pour dénoncer son inaction et ses idées rétrogrades. La pression populaire aura peut-être raison de son entêtement.

Un petit geste pour faire avancer une grande cause : pm@pm.gc.ca

2 commentaires:

  1. Les canadiens ont pourtant voté pour les conservateurs. Plus que jamais depuis 1988 en fait. Et ce devant un parti libéral qui proposait un plan vert et un chef, Stéphane Dion, qui était le champion de la cause environnementale et dont le chien s'appelait Kyoto.

    L'intérêt du Canada est dans les sables bitumineux de l'ouest, les voitures à essence en Ontario et le pétrole et le gaz des maritimes. Ça ne changera pas, même avec un gouvernement NPD.

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  2. Oui, je sais, c'est vraiment désespérant... Je ne comprends même pas pourquoi les Canadiens votent pour lui. On se sent encore plus Québécois dans ce temps-là, différents des autres dans notre façon de vivre le présent et de voir l'avenir.

    Mais là, quand on constate que, malgré la pression internationale et celle d'un grand nombre de citoyens de son pays, il ne bouge même pas le petit doigt pour faire avancer la cause environnementale, c'est un peu décourageant... Mais peut-être que la pression citoyenne justement peut faire avancer les choses. On ne sait jamais. Vaut mieux essayer que de ne rien faire du tout. Mais quel homme centré sur lui-même et ses petits principes...

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